Grégory

Hormis que je suis fière de la qualité de mon travail sur cette série grâce à l’exigence esthétique, technique et sensible de Céline Bozon qui a mis en place la direction artistique avec Gilles Marchand le réalisateur, j’en garde un souvenir avec enthousiasme pour plusieurs raisons :
– Quand la productrice m’a dit lors d’un premier rendez-vous « Nous travaillons sur l’affaire Villemin », oserais-je l’avouer aujourd’hui ? Je me suis dit : »bof, sujet déjà rebattu »… Un mois plus tard, comme tous ceux qui se sont intéressés d’un peu près à cette histoire, j’étais passionnée par ce qu’elle révèle d’une époque, d’une société, de l’humain. Deux mois plus tard, je pleurais en tournant certains entretiens, je comprenais mieux comment la vie d’une famille avait basculée avec l’assassinat d’un enfant, mais je découvrais aussi une histoire d’amour hors norme.
– J’ai eu un immense plaisir à travailler dans de bonnes conditions avec une équipe très brillante et respectueuse.
– La série est une grande réussite : tenue, émouvante, haletante, d’une grande qualité d’écriture et de réalisation. J’aimais déjà les films de Gilles Marchand, son univers, je suis heureuse d’avoir pu participer à celui-ci.
– Enfin cela m’a permis de rencontrer Julien Gidoin avec lequel j’allais fonder par la suite l’Union des Chefs Opérateurs. Mais c’est une autre histoire…